Pleurer est le seul moyen de communication pour les bébés pendant leurs premières semaines de vie. Ils pleurent quand ils ont faim, mal quelque part, veulent dormir… C’est à ce moment que les parents se retrouvent confus entre l’idée de laisser leur bébé pleurer ou les consoler. Que faire quand un nouveau-né pleure ? Découvrez nos conseils pour bien vous préparer à l’arrivée de votre enfant.
Pourquoi les nouveau-nés pleurent-ils ?
Les nouveau-nés n’ont pas encore acquis les connaissances du langage. Il ne leur reste que les pleurs pour s’exprimer. Les parents, en particulier les jeunes parents ne savent pas encore comment interpréter les différentes émotions de leurs enfants.
L’une des principales raisons pour lesquelles un nourrisson pleure c’est quand il a un malaise digestif : des coliques ou du reflux. Même si ce sont des problèmes fréquents, ils ne sont pas toujours faciles à deviner et à soulager.
La manière de s’exprimer pour un bébé change au fur et à mesure qu’il grandit. C’est quand vous croyez savoir interpréter les pleurs de votre bout de chou que leur signification peut changer.
Un bébé peut également pleurer pour d’autres raisons comme la faim, la chaleur ou un malaise à cause de la couche. À part ces sensations inconfortables, pour un bébé, le besoin d’attention est une raison suffisante pour pleurer. Parfois les parents sont débordés avec le travail et n’ont presque plus le temps pour parler ou jouer avec leur bébé. Afin de compenser ce manque, pourquoi ne pas lui amener faire une petite balade dans le parc ou lui faire des câlins ?
La plus difficile n’est pas de soulager l’inconfort ou de satisfaire les envies de bébé, mais d’interpréter les pleurs. Les parents se sentent incompétents quand ils n’arrivent pas à savoir ce dont leurs enfants ont besoin. De son côté, le nourrisson comprend facilement ces sensations d’impuissance et cela lui met en colère. Ce qui ne fait qu’empirer la situation, et parfois les nouveau-nés ne cessent de pleurer pour ces nombreuses raisons.
Faut-il laisser son bébé pleurer ?
Certains spécialistes recommandent l’utilisation de la méthode de l’attente progressive ou la méthode 5-10-15 surtout pendant son sommeil. Chaque cri de bébé a sa signification. Certains bébés ont tendance à pleurer quand ils sont fatigués et ont envie de dormir. Ils peuvent pleurer pendant 5 à 10 minutes avant de s’endormir même si vous le calmez ou lui chantez des berceuses.
Comme ses parents, bébé a son propre cycle de sommeil et à la fin d’un cycle, il se réveille et pleure. Dans le meilleur des cas, il arrêtera de pleurer et finira par s’endormir tout seul. Si ce n’est pas le cas, attendez 5 minutes avant d’intervenir pour le calmer avec une parole ou un geste neutre tout en le laissant dans son lit.
Par contre, si votre bébé est souffrant, il est préférable de garder un œil sur lui. Intervenez immédiatement quand il pleure, bercez-le, sortez-le de son lit pour l’apaiser jusqu’à ce qu’il tombe à nouveau dans les bras de Morphée. Les nourrissons qui ont un trouble du sommeil peuvent pleurer pendant des heures avant de s’endormir. Ce que les parents doivent faire c’est de garder leur calme et de faire tout leur possible pour consoler leur bébé.
Il n’existe aucune méthode universelle pour bien élever son enfant. Le rôle des parents est de trouver la technique convenable et apaisante pour leur bout de chou. C’est à eux d’interpréter les pleurs de leur bébé tout en tenant compte de chaque situation.
Dois-je m’inquiéter de la santé de mon bébé quand il pleure ?
Les pleurs des bébés ont toujours une raison. Laisser un bébé pleurer aura des impacts négatifs sur son développement affectif. Quand vous ne portez pas attention à votre bébé alors qu’il pleure, il risque de refouler ses émotions et de ne plus se plaindre, peu importe ce qui lui arrive. Ce n’est pas bénéfique pour son équilibre mental, d’autant plus que cela pourrait avoir des répercussions sur sa vie à l’adolescence.
La meilleure chose à faire est de veiller à ce qu’il y ait un bon équilibre. Cela ne veut pas dire que vous allez vous plier à toutes ses envies, mais il faudrait également savoir dire « non » de temps à autre. En agissant ainsi, vous participez largement à son développement.